12 décembre
1993 : Sur décision de l’UEFA et de la FIFA (23/09/93), l’Olympique de Marseille ne disputera ni la Super-Coupe de l’UEFA, ni la Coupe intercontinentale. Selon le règlement de l’UEFA, le remplaçant du club phocéen est le Milan AC. L’affiche de cette 32e Coupe intercontinentale est donc São Paulo FC – Milan AC. Les Brésiliens sont les tenants du titre – 7 joueurs titulaires étaient déjà présents à la précédente finale – et s’apprêtent à affronter les Milanais au Stade Olympique de Tokyo devant 52 275 spectateurs. Sous la coupelle de l’entraîneur Fabio Capello, les hommes du capitaine Franco Baresi vont essayer de reconquérir un trophée dont ils étaient détenteurs il y a peu. En effet, les Rossoneri avaient réalisé le doublé en 1989 et 1990. Pour le p’tit clin d’œil cocorico, l’arbitre du match est le français Joël Quiniou. À la 19e minute, c’est l’attaquant Palhinha – meilleur buteur avec 7 buts de la Copa America 1992 – qui inscrit le premier but du match en faveur du São Paulo FC. Trois minutes après la pause, le milieu de terrain milanais Daniele Massaro égalise (48e). Le numéro 11 brésilien Cerezo redonnera l’avantage à son club aux alentours de l’heure de jeu (59e). Quelques minutes plus tard, Juninho Paulista remplace Palhinha (64e) et apporte un plus dans le jeu de l’équipe brésilienne avec ses crochets courts. Du côté milanais, l’attaquant Roumain Florin Răducioiu et le milieu Demetrio Albertini laissent leur place simultanément à Alessandro Orlando et à Mauro Tassotti alors que le score est toujours de 2-1 en faveur du club pauliste. C’est alors que Jean-Pierre Papin, l’attaquant français du Milan marque un but de la tête à la 81e minute qui permet aux siens de revenir une fois de plus au score, 2-2.
Mais à quelques minutes de la fin du temps règlementaire, l’attaquant pauliste n°7 Müller inscrit le but vainqueur (88e) qui permet au club brésilien de remporter ce match 3-2. Les hommes de Telê Santana conservent donc leur trophée pour la seconde année consécutive.