28 décembre
1993 : Roberto Baggio … le pied droit, le pied gauche, un lob, une feuille morte, un coup-franc, un appel en profondeur etc. C’est un « neuf et demi », un vrai artiste avant tout et surtout un « Trequartista » à l’italienne. Avec 142 points sur 150 possibles, le jury – 30 votants – ne s’est pas trompé en lui donnant le Ballon d’or alors qu’il n’avait obtenu aucun vote lors des deux derniers trophées. L’instinct du but, l’art de la passe ou le charme du dribble sont les principaux atouts de ce joueur. On peut y rajouter son pouvoir d’accélération ainsi que la vision panoramique du jeu. Bref, l'Italien Roberto Baggio ne laisse pas insensible les footeux, c’est sûr. Pour la saison 92/93, en tant que n°10 de la Juventus, il marque la bagatelle de 21 buts … en 27 matches de championnat. Et le super parcours de son club en Coupe de l’UEFA jusqu’au trophée final – avec 6 buts dont 5 à partir des demi-finales – permet au tifosi de profiter de leur joyau sur toute la saison. Depuis qu’il est turinois, il marque dans toutes les compétitions auxquelles son équipe participe. Belle perf ! La sobriété de son jeu, son adresse aux abords de la surface de réparation et son toucher de balle sont toujours au service d’un jeu offensif et de ses partenaires. Il jouera dans les trois plus grands clubs de la Péninsule Italienne en gardant son élégance et sa vision du jeu, toujours un temps d’avance où sa technique exceptionnelle lui permet d’éclaircir la situation dans les petits comme dans les grands espaces