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Ça C'est Du Foot !
30 juin 2019

30 juin

2002 : Nouvelle Coupe du monde et nouvelle finale pour le Brésil. Finaliste quatre ans auparavant après leur terrible défaite à Saint-Denis face à l’équipe de France (3-0), la Seleçao ne veut pas revivre ce moment si douloureux. Et pour ça, les Brésiliens sont prêts à donner corps et âme sur le terrain du Stade International de Yokohama, au Japon, face à de redoutables allemands. Une finale inédite puisque ces deux nations, ayant le meilleur palmarès (3 fois championne du monde pour l’Allemagne contre 5 pour le Brésil) et comptant le plus de participations et de matches joués en phase finale, se rencontrent pour la première fois en Coupe du monde. Au passage, le capitaine brésilien, Cafu, devient le premier joueur à disputer trois finales de Coupe du monde successives. Un record ! Ce match, qui a attiré 69 000 spectateurs, verra un duel Ronaldo – Oliver Kahn, arbitré par le plus grand arbitre du monde Pierluigi Collina (seul arbitre apparu sur une jaquette de jeu vidéo de foot). Le Brésil ne peut partir que favori sur le papier quand on voit que Ronaldinho, Rivaldo et Ronaldo forment le trio d’attaque.

En première période, le Brésil domine largement et le duo Ronaldinho-Ronaldo fait mal (passes lumineuses, occasions de but) mais sans succès. Le « Phénomène » bute sur Kahn à deux reprises et à la mi-temps le score est toujours vierge. En seconde mi-temps, les hommes de Rudi Völler se réveillent et ont deux grosses occasions : une tête de Jens Jeremies sur corner, arrêtée par le portier brésilien Marco et un coup franc tiré par Neuville aux 35 mètres qui trouve le poteau. Une seconde période qui commence sur les chapeaux de roue pour les Allemands. Mais le Brésil se réveille, a des occasions mais Oliver Kahn est toujours présent (qu’est-ce que l’Allemagne ne ferait pas sans lui ?). Ronaldinho, positionné en meneur de jeu, permet à son équipe d’avoir de réelles occasions de but mais le manque de réussite de Rivaldo ou Ronaldo ne permet pas d’ouvrir le score. Jusqu’à cette 67ème minute : aux vingt-cinq mètres, Ronaldo chipe le ballon à Hamann sans commettre de faute et transmet immédiatement à Rivaldo. Pensant que ce dernier allait faire un une-deux avec le Ballon d’Or 1997 et 2002, les défenseurs allemands se dirigent vers le futur attaquant du Real Madrid. Ce qui permet à Rivaldo de prendre sa chance mais Oliver Kahn est encore une fois sur la trajectoire du ballon... mais le saisit mal, le relâche et permet à R9, qui a suivi le tir de son coéquipier, de pousser le ballon au fond des filets. Quelle bourde de la part du portier allemand ! Irréprochable depuis le début du mondial coréo-japonais, la seule erreur qu’il commet est fatale. Pour la première fois depuis un mois, Miroslav Klose et ses partenaires sont menés. Mais les Brésiliens ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin et souhaitent inscrire ce deuxième but qui les mettrait à l’abri. Et ce deuxième but arrivera à la 79ème minute : l’action commence sur la droite par un centre de Kleberson vers Rivaldo. Seul à l’entrée de la surface, le Barcelonais voit un défenseur allemand arrivait sur lui et décide donc de laisser passer le ballon entre ses jambes pour le grand et l’unique Ronaldo. L’attaquant de l’Inter Milan a le temps de contrôler et d’enroulée sa frappe à ras-de-terre malgré la pression de Gerald Asamoah. Le ballon vient se loger à droite de Kahn, dans le petit filet et le Brésil mène désormais 2 buts à 0. Ce deuxième but de R9 est en réalité son douzième en Coupe du monde, son huitième dans cette édition 2002. L’Allemagne réagit par l’intermédiaire de Bierhoff et Hamann mais sans vain. Au bout de 90 minutes, l’arbitre italien siffle la fin du match et le Brésil est champion du monde pour la cinquième fois (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002). Son héros, Ronaldo, arbre la pire coiffure de l’histoire du football mais personne ne s’en soucie ! Le « Phénomène » termine la compétition en ramenant le Soulier d’or à la maison. En référence à l’interdiction des rapports amoureux pendant la compétition prononcée par le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari, Ronaldo déclara après le match : « Quarante jours sans sexe, c’est dur, c’est dur... Mais il est encore plus dur de marquer deux buts contre l’Allemagne en finale de la Coupe du monde. Et du sexe, il y en aura ce soir ! »

1200-L-bresil-allemagne-souviens-toi-2002

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Ça C'est Du Foot !

Premier souvenir de foot à la télé : Coupe de France 82.
Premier album Panini : España 82.
Premières larmes : France - RFA 82.
Quand à l'âge de 10 piges, tu découvres que le foot c'est la vie.
Quand le jeu l'emporte sur l'enjeu, ça c'est du foot !

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